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BSC - Pascal Struyf redoute une forte opposition

À l’instar des autres Belcar Series, le Belcar Sprint Cup se rendra le week-end prochain à
Francorchamps pour y disputer la quatrième - et déjà avant-dernière - manche de la
saison.

La joute de l’an dernier se plaça sous le signe d’héroïques duels entre la BMW M3 de
Harry Van de Water et la VW Golf de Tony Kevers. Toujours à la limite, parfois juste audelà.
Van de Water tenta l’impossible, mais l’expérience de Kevers lui donna finalement
raison... dans l’ultime virage du dernier tour. À la Source, le rusé Wallon a obligé son
rival Van de Water à faire l’extérieur, et lui laisser le butin. Avec au décompte final,
seulement 7/10 de seconde d’écart entre les deux ténors. Quant à Pascal Struyf, actuel
leader au classement général du championnat, il était largué à plus d’une minute...
Mais ce même Struyf n’a pas chômé durant la trêve hivernale. Une cure vitaminée auprès
de l’entreprise britannique Power Train Projects a octroyé 45 chevaux supplémentaires à
sa Lotus Élise. À Zolder, Pascal a déjà converti cet investissement en deux éclatantes
victoires. Sera-ce suffisant pour briller sous le ciel spadois ? Telle est la question
unanime.

"Effectivement, nous avons fait de gros progrès, qui se sont traduits par mes deux succès
au Circuit Zolder", reconnaît Pascal Struyf. "Mais à Francorchamps, je redoute une
opposition décuplée. Surtout de la part de Van de Water et Kevers qui, on s’en souvient,
ont fait une course mémorable ici même voici un an. Ils avaient littéralement survolé la
concurrence. Je crois que la configuration avec laquelle nous roulons pour l’instant à
Zolder sera encore un rien trop courte. Les rapports de boîte sont parfaits pour l’anneau
limbourgeois, mais je reste un rang en dessous de Kevers et Van de Water. La puissance
supplémentaire et les rapports de boîte allongés devraient sans doute me permettre
d’être plus rapide que l’an dernier à Francorchamps, mais de là à dire que cela sera
suffisant pour engranger un troisième succès consécutif..."

Pour l’instant, Harry Van de Water accuse un retard de 7,5 points sur le leader Pascal
Struyf. En fait, la situation aurait pu être toute autre si la catégorie de Harry Van de
Water avait compté au moins cinq voitures au départ. Comme ce n’était pas le cas, ses
points ont été divisés par deux dans les deux dernières courses. Ce qui coûte au pilote
BMW la bagatelle de 8,5 points. Et donc, la tête du championnat, où il aurait pu compter
un point d’avance sur Pascal Struyf.

"Vous savez, le championnat ne me passionne que modérément", tempère Van de Water.
"Bien sûr que le titre me ferait plaisir, mais si moins de cinq voitures sont inscrites dans
ma Classe, je pars avec un handicap systématique. Mais bon, cela ne m’empêche pas de
prendre le départ avec le désir de m’imposer. J’espère que la vitesse de pointe de ma
BMW M3 sera supérieure à celle de la Lotus, cela devrait nous donner de très beaux
duels. Et je songe aussi à Tony Kevers, qui sera certainement aux avant-postes."
Mais il faudra encore tenir compte de la Renault Mégane de Luc Vande Casteele et de la
BMW de Leopold Goormachtigh. Sans surprise, deux voitures qui ont été sérieusement
retravaillées et dont les chronos sont très compétitifs. Mais dans les débats pour le titre,
ces deux pilotes n’ont plus vraiment voix au chapitre: Vande Casteele a manqué une
manche tandis que Goormachtigh a écopé d’un stop & go lors de la dernière course pour
avoir dépassé sous drapeau jaune.

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