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Pascal Struyf et sa Lotus en favoris

Le samedi 8 septembre prochain sera donné le coup d’envoi de la troisième manche du
Belcar Sprint Cup, qui n’en compte plus que cinq cette saison, moitié moins que l’an
dernier. Autrement dit, à l’issue de ce week-end, nous serons au-delà de la moitié du
championnat…

Tout le monde se demande si Pascal Struyf parviendra à réitérer son exploit du Belcar
Thursday Race: pole position, victoire et tour le plus rapide au volant de sa Lotus Elise.
Bien sûr, Struyf s’est toujours battu aux avant-postes, mais cette fois, sa prestation a
vraiment défrayé la chronique. Surtout qu’au départ, son bolide est resté scotché sur la
grille et n’a franchi le premier virage gauche qu’au huitième rang. Mais deux tours plus
tard, il avait déjà reconquis la première place. Et personne ne fut en mesure de lui
opposer la réplique. Ni Kevers, confronté à des problèmes de freins et qui avait dû se
contenter de pneus usés car Pirelli n’avait pu lui livrer ceux commandés; ni Harry Van de
Water, qui avait pourtant remporté la manche d’ouverture suite au problème de pompe à
essence de Tony Kevers; ni Goormachtigh qui avaient réalisé le deuxième meilleur
chrono après Struyf. Vande Casteele, deuxième dans la manche inaugurale, était absent
au Belcar Thursday Race et est donc contraint de combler une partie de son retard. Le
quatuor susmentionné représente les principaux concurrents de Pascal Struyf pour la
course de septembre.

Struyf deviendrait-il le "nouveau Tony Kevers" qui, il y a quelques années, dominait tout
le plateau de la tête et des épaules? L’avenir nous le dira. Quoi qu’il en soit, sa Lotus a
bénéficié d’une solide cure vitaminée chez la firme britannique PTP (Power Train
Projects), en passant de 190 à 235 ch. Pour l’Anversois âgé de 42 ans, c’est la deuxième
saison en Belcar Sprint Cup. Son palmarès nous apprend qu’il a disputé sur Élise une
saison en Belcar et quatre en Zolder Touring Cup. L’an passé, après trois podiums, sa
Lotus a terminé à la quatrième place du général du Belcar Sprint Cup et la deuxième en
Classe 3, derrière Kevers. Mais depuis le début de cette saison, Struyf ne lorgne que vers
la victoire et le titre. S’il était encore en configuration 2006 dans la manche inaugurale,
la configuration 2007, pour la course suivante, a d’emblée montré la différence. Et lui a
permis de signer son premier succès.

Pascal Struyf: "Ma voiture a gagné du muscle grâce à l’intervention de PTP. Jusqu’à la
première course de cette année, elle devait se contenter de 190 ch sous le capot; elle en
a reçu 45 de plus. Nous pourrions encore aller plus loin mais ce serait prendre des
risques au niveau de la fiabilité. Autrefois, je parvenais facilement à suivre mes rivaux
dans les virages et les zones de freinage, mais pas en lignes droites, où je manquais
clairement de punch. C’était frustrant, c’est pourquoi j’ai consenti à cette cure de
jouvence. Vous savez, je suis moi-même surpris de la facilité avec laquelle je laisse mes
rivaux sur place, car je ne m’étais pas entraîné avec la Lotus et les réglages ne sont
même pas parfaits. Je crois pouvoir gagner encore une seconde au tour. Je me suis
entraîné sur des pneus de compétitions ordinaires et en course, sur des gommes plus
tendres. Ce qui est étrange, c’est que j’étais moins rapide sur des gommes plus tendres
qu’en course. Avec de meilleurs réglages, ce devrait être l’inverse."

Van de Water a terminé deuxième, mais ses points furent réduits de moitié par manque
de participants en Classe 1. De ce fait, Pascal Struyf se glisse en tête du championnat,
avec 1,5 point d’avance sur la BMW M3 de Harry Van de Water.