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BEC - Le titre ne se jouera pas au Francorchampagne

Le week-end prochain sera disputée la cinquième et avant-dernière manche du BonGou
Belcar Endurance Cup. Avec les autres compétitions du Belcar Series, le BEC se rendra
cette fois à Francorchamps.

Après l’éclatante victoire de Günter Raus et Stephan Tavernier aux 24 Heures de Zolder,
la famille Raus compte pour l’instant 10 longueurs d’avance sur la paire CEO Van
Rossem/De Laet. Mais comme il subsiste 90 points à distribuer, à savoir 30 à
Francorchamps et le double aux 10 Hours of Zolder, rien n’est encore décidé. Même s’il
est clair que les chances de succès sont les plus grandes chez Raus/Raus et Van
Rossem/De Laet.

Cette année, comme toutes les autres d’ailleurs, le titre ne rendra son verdict que lors de
la confrontation de clôture, les 10 Hours of Zolder. Celle-ci distribue deux fois plus de
points que les autres manches, répartis en trois tranches à l’instar des 24 Heures de
Zolder: 25 % après trois heures de course, autant après six heures et le solde au
franchissement du drapeau à damier.

De ce fait, les prétendants au titre sont encore nombreux - c’est le résultat du système
de points très libéral. On sait qu’en BEC, les vainqueurs de chaque catégorie obtiennent
le double de points que le vainqueur de la course au classement général. L’équipage qui
remporte donc sa Classe et s’illustre au général, par exemple en terminant parmi les 10
premiers, réalise systématiquement une excellente opération. En la matière, les voitures
de tourisme des Classes 2 et 4 s’en tirent généralement très bien aux 10 Heures de
Zolder. On songe plus particulièrement à la BMW 120 diesel de De Doncker/De Neef,
considérée par beaucoup comme un outsider dangereux grâce à sa consommation
modeste. Mais il faudra encore attendre le 10 novembre pour le dénouement des 10
Hours de Zolder.

Avant cela, cap sur les Ardennes les 29 et 30 septembre. Sur le tracé hyper rapide de
Francorchamps, les voitures de tourisme éprouveront sans doute bien plus de peine à se
maintenir dans le top 10. La Classe 1 compte en effet 14 GT, toutes des Porsche à
l’exception de l’Ultima de Pampel/Joosen.

À propos, l’Ultima parviendra-t-elle à signer une cinquième pole position consécutive ?
Autant dire que c’est fort probable. Malheureusement, qui dit pole position ne dit pas
forcément régularité - en quatre manches, l’Ultima n’a pour l’instant franchi qu’une seule
fois la ligne d’arrivée. La GT anglaise à motorisation BMW ne joue plus de rôle significatif
dans la lutte pour le titre, mais pourrait causer la surprise et ravir des points à quelques
prétendants.

Outre la famille Raus, CEO Racing réalise une excellente performance. Van Rossem/De
Laet se sont déjà imposés deux fois. Dans la dernière course en date, ils ont en outre
ravi la troisième place de justesse derrière leurs équipiers Vollebergh/Van Hoepen.
"C’est vrai que nous avons eu beaucoup de chance aux 24 Heures de Zolder", reconnaît
chevaleresquement Bert Van Rossem. "Danny a glissé sur une flaque d’huile. Sans
dégâts matériels, mais une grosse perte de temps dans le bac à gravier. Nous avons
vraiment tout donné pour rattraper le retard. J’espérais secrètement revenir au sixième
rang, mais dans le tout dernier tour, je suis encore parvenu à récupérer trois places !
Van Audenhove bataillait avec sa boîte de vitesses défectueuse, Van den Broeck pensait
que la course était terminée et - toujours dans ce même dernier tour -, Van Elslander est
tombé à court d’essence... Bref, du bol, qui nous a permis de limiter les dégâts. Pour
Francorchamps, nous avions d’abord pensé rouler sur une Porsche RSR, mais comme la
course se fait le même week-end que le Mediagroep Van Dyck Belcar, nous ne pouvons
prendre ce risque".

Si certains ont vraiment eu de la chance, d’autres ne peuvent en dire autant. Aux 24
Heures de Zolder, le duo ProSpeed Van Roij/Poncelet fut rapidement impliqué dans une
collision provoquée par un dérapage sur une flaque d’huile. De ce fait, les vainqueurs de
la première course de la saison sont relégués de la troisième à la sixième place au
classement général. Schmook/Servranckx, qui partageaient le sixième rang avec
Voet/Van den Broeck, ont commis une erreur dès le premier tour des 24 Heures de
Zolder et plongent dorénavant au 11e rang! Toute erreur de pilotage ou ennui technique
se paie cher en BonGou Belcar Endurance Cup.

La révélation de la saison est certainement la BMW 120 diesel de De Doncker/De Neef.
Appartenant autrefois à Schubert, ce bolide occupe actuellement la troisième place au
classement général, et la tête de la Classe 4.

La BMW M3 de De Backer/Schulpé/Vanhamme mérite elle aussi des éloges, pour sa
quatrième place au général et sa confortable avance au sommet de la Classe 2, devant
les frères Werckx. Quant à la BMW V8 de Beliën/Jacobs, on ne sait encore si elle viendra
à Francorchamps. La servo-direction était défaillante à Zolder. Et comme la paire
Beliën/Cuyvers occupe la tête de la Division Tourisme et de la Classe T3 en BTCS sur une
BMW 120 Diesel, cette compétition à la priorité de Beliën. Mais si la BMW V8 est en ordre
de marche, rien ne lui interdit de prendre place sur la grille de départ du Belcar
Endurance Cup.

La très régulière Renault Clio de Voet/Van den Broeck clôture pour l’instant le top 5, qui
ne compte par conséquent que deux voitures GT.

Timing et classements intermédiaires : www.belcar.com