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Debuts tonitruants pour Marc Goossens en NASCAR !

Cela s’appelle débarquer de manière autoritaire dans un milieu aussi huppé que celui de la NASCAR ! Après avoir réalisé un fantastique 6ème temps à l’issue des qualifications en vue des Mexico 200, 3ème manche de la Busch Series NASCAR, Marc Goossens a remis le couvert en course, affrontant les spécialistes de la discipline, pour croiser le drapeau à damier au 9ème rang absolu. Et quand on voit les pilotes qui composent le top 10 final, on se dit que notre compatriote a réalisé une performance de choix, clôturant les 200 miles de course dans le sillage de Carl Edwards, l’une des valeurs sûres de la Nextel Cup, comme lui au volant d’une Ford Fusion pas nécessairement à son avantage à New Mexico.

Au bout du compte, Goossens, dont on attend maintenant les commentaires, s’est offert le luxe de devancer un gaillard tel que Jamie McMurray (Ford), pilote de Jack Roush, mais aussi Adrian Fernandez (Chevrolet), légende mexicaine des courses pour Open Wheels (monoplaces). Quant à Paul Tracy et Michel Jourdain Jr, dont les parcours ressemblent à celui de Marc Goossens, ils ont quitté la bonne trajectoire pour terminer dans les barrières, même si le Mexicain était en tête de la course au moment de l’incident...

Dans le haut du classement, le jeune Denny Hamlin (Chevrolet) n’en finit pas de défrayer la chronique en imposant sa Monte-Carlo du Joe Gibbs Racing, s’offrant le luxe de devancer Boris Said (Dodge), spécialiste des tracés routiers en NASCAR, qui bénéficie d’une expérience gigantesque par rapport à Goossens. C’est Kevin Harvick (Chevrolet Childress) qui complète le top 3. Parmi les "stars" de la NASCAR également présentes dans les 10 à l’arrivée, on pointe encore J.J. Yeley (Chevrolet Gibbs), 4ème, et Kyle Busch (Chevrolet Hendrick), 7ème.

Avec une deuxième course des Busch Series à son programme, sur le circuit de Watkins Glen, Marc Goossens doit déjà se languir de retrouver ses nouveaux camarades de jeu. A moins que d’ici-là, Robert Yates ne lui offre l’occasion de faire connaissance avec l’univers impitoyable des speedways... En attendant, chapeau bas l’artiste, et puissent les Etats-Unis offrir au pilote belge la reconnaissance que d’aucuns lui refusent sur le vieux continent...

(V. Franssen)